2009/01/31

Des bouts de bois and some beats

J'ai participé à la soirée txalapartranse.


Des bouts de bois, des DJ et c'est parti !
C'était curieux de voir deux publics se cotoyer au bar Kalaka de St Jean pied de Port. Je ne suis pas un réel habitué de ce bar mais il m'a semblé que la clientèle habituelle s'est retrouvée confrontéé aux amateurs de bumping dans une joyeuse indifférence, c'était marrant.
De mon côté, je n'ai pas trop aimé la soirée au niveau musical. La sono était beaucoup trop forte pour mes oreilles de trentenaire grisonnant et surtout, elle m'empêchait de m'adonner à mon sport favori : la tchatche.
Petit aparté à ce propos, je ne comprend pas comment on supporte ce niveau de décibels dans la majorité des bars du pays basque. On doit hurler dans les oreilles de son voisin pour se faire entendre et on ne s'entend même plus... boire (sourire)...
Non, sérieusement, est-ce que j'ai vraiment vieilli ou les sonorisateurs sont devenus plus sourds que moi ?
Je peux éventuellement comprendre que l'on ne puisse pas se parler dans une boite de nuit, le langage du corps prend le pas sur la parole mais dans un bar, c'est bizarre, non ? Pourquoi on accepte ça ?
J'ai porté des bouchons moulés toute la soirée et je suis resté en majorité dehors pour pouvoir discuter tranquillement.
Pour revenir à la rencontre artistique, il me semble que l'improvisation que nous recherchons avec la txalaparta montre bien ses limites dans ce genre de soirée.
Un travail de fond serait plus intéressant à mon goût. Je me suis retrouvé à suivre un beat bêtement avec plus ou moins de difficultés selon le partenaire avec qui je jouais, ce n'est pas vraiment ma conception de la musique.
Ce qui est paradoxal, c'est que l'on se retrouve à tenter des prétendues rencontres de ce genre pour que le public accepte d'écouter de la txalaparta plus de 5 minutes.
A ce propos, à votre avis, y'a-t-il eu rencontre lorsque nous avons joué à Biarritz ci-dessous avec les percussionistes de A Batucada Boum ou pas ?

1 commentaire:

jenofa a dit…

Ouaih, cette histoire de décibels, c'est la négation de la fête, c'est l'enfermement de chacun dans sa tête.