2008/01/15

Botza, hatsa, gorputza

La voix, le souffle, le corps.

Lors d'un voyage en Ukraine en juillet 2005, j'ai eu l'opportunité de me rendre dans un festival qui se déroulait dans les Carpates dans le village de Sheshory
Ce festival de landart et de musique ethnique international m'a paru tout à fait original dans sa conception et dans son contenu.
Dès notre arrivée, nous avons du choisir l'endroit où nous dormirions dans le village. N'étant pas habitué à ce genre de pratique mais n'ayant pas voulu trimballer de tente dans ce voyage, nous avons pris sur nous et demandé à une "babouchka" (amatxi, grand-mère en russe) si elle acceptait de nous recevoir pendant la durée du festival.
Elle a accepté et nous avons passé 3 jours exceptionnels chez elle et dans ce festival.


Parmi l'ensemble des concerts, nous avons découvert, apprécié puis rencontré les membres du groupe ukrainien Dakhbrakh.
Nous avons passé une soirée avec elles à échanger nos univers musicaux. Nous nous sommes trouvés autour de l'univers de Mikel Laboa et de la quinte du ttun ttun ou des chants souletins.
Ces jeunes musiciennes chantent et jouent une musique (écouter) ethnique, originale, assez mystique, pleine de créativité.

Ce que j'aime chez elles, ce sont leurs voix, leur façon de mélanger leurs chants traditionnels polyphoniques avec des polyrythmies indiennes et arabes créant ainsi une musique singulière, résolument contemporaine.

Plus proches de nous, la Familha Artus dans les landes, la compagnie Lagunarte de Bonloc qui organise actuellement un orchestre de soundpainting ouvert à tous, Mixel Etxekopar ou encore les txalapartari d'Oreka Tx que j'évoquais dans mon billet précédent sur la txalaparta, tous ces musiciens créent et renouvellent comme elles leur culture en leur donnant un nouveau souffle.

Récemment, j'ai eu l'occasion d'assister au concert du groupe brésilien Barbatuques.
Même si je me sens assez loin culturellement des rythmes brésiliens, j'ai accroché sur ce groupe dès la première écoute.
Avec Barbatuques, le corps devient un instrument musical à part entière comme nous le montre Fernando Barba.


Voila les groupes qui m'influencent, me questionnent et me donnent envie de créer, de faire de la musique avec mon corps, mon souffle et ma voix.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

bel hommage à toutes ces musiques aussi différentes les unes que les autres et oui je confirme tout ça donne envie de bouger avec le corps, la voix ...
Merci à toi et bises
cat