Je joue de la txalaparta avec Paxkal Indo depuis plusieurs années.
Là, nous participons au txalaparta maratoia de Gasteiz fin décembre 2006.
Nous y avons participé également avec le groupe Kirikittun début 2008 mais cette fois-ci en cloture du marathon où nous avons donné la première d'un spectacle que nous avons intitulé "Dongadunen maratoia".
Ce spectacle est en partie influencé par le travail de collectage réalisé par Paxkal pour la compagnie Lagunarte de Bonloc qui prépare quant à elle un spectacle appelé "Dong".
Nous envisageons de donner d'autres représentations de ce travail sous l'appellation "Dongadunak" (les "dongueurs" ou les porteurs de dong, en référence aux joaldunak).
Le spectacle mêle sonnailles et cloches à la txalaparta et à la tobera.
Il s'agit d'une grande messe où le public communie avec nous dans une série de rituels ponctués par le son des cloches. Ainsi, nous rassemblons des fidèles autour de ce qui est devenu un mythe basque en l'espace de 40 ans : la txalaparta.
Quelques précisions
A notre sens, l'intérêt de cet instrument (idiophone) est qu'il est la combinaison du jeu de deux personnes. Bien entendu, n'importe qui peut jouer sur des planches tout seul mais à ce moment là, nous pensons que ce n'est plus de la txalaparta.
Par ailleurs, tout un chacun peut s'associer à quelqu'un pour jouer sur des planches et créer une polyrythmie.
Finalement, c'est également notre cas. Nous jouons sur des planches mais nous pourrions tout aussi bien jouer sur des pierres, de la glace, du fer, etc.... comme le font Oreka Tx dans leur documentaire Nomadak Tx.
2008/01/06
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